Un atelier de deux jours, du 29 au 30 mai, a été organisé par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) au quartier général de la MONUSCO à Kinshasa. Le thème central de cet atelier était "Sensibiliser et mettre à jour les informations concernant les initiatives de justice transitionnelle pour la société civile de Kinshasa".
L'objectif de cette activité était d'outiller les acteurs de la société civile oeuvrant dans le domaine de la justice, les professeurs d'université, les représentants de l'auditorat général, ainsi que les associations de femmes leaders sur les enjeux de la justice transitionnelle.
Au cours de cet atelier, divers exposés ont été présentés, suivis de sessions de questions-réponses interactives entre les participants. L'atelier s'est clôturé par une séance plénière de restitution.
Selon le président de la Commission justice, paix et vérité, le bâtonnier Dieudonné Kambala, il est crucial que les acteurs de la société civile se lèvent, agissent avec professionnalisme et maîtrisent les concepts de la justice transitionnelle. Cela leur permettra d'accompagner efficacement le processus, de mener des plaidoyers et des actions de lobbying, facilitant ainsi un partage d'expertise et rendant le processus véritablement effectif.
« Nous avons voulu partager et insister sur le rôle de la société civile dans l'accompagnement de la mise en oeuvre d'un mécanisme inclusif de justice transitionnelle, en particulier le mécanisme de vérité », a-t-il déclaré.