L'élargissement de la protection sociale des personnes vulnérables a été au menu de l'échange entre la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, et la directrice sectorielle de la protection sociale, pour l'Afrique de l'Ouest et du centre à la Banque mondiale, Carmillia Holmemo, le 29 mai à Brazzaville.
Le Congo et la Banque mondiale passent en revue les projets relatifs à la protection sociale. « Les projets engagés dans le domaine de la protection, qui intègrent l'impact des catastrophes naturelles, doivent atteindre un grand nombre de personnes vulnérables », a expliqué Carmillia Holmemo.
La ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa et la directrice sectorielle de la Banque mondiale ont, en effet, souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes visant à étendre la protection sociale de sorte à ne laisser aucun vulnérable au bord de la route.
Le registre social unique a également été évoqué par les deux personnalités. Il s'agit d'un système d'information qui appuie le processus d'inscription et de décision quant à l'éligibilité à travers la collecte et la mise à jour des informations sur les bénéficiaires potentiels des programmes de protection sociale. A ce propos, il convient de rappeler que le 21 mars dernier à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire procédait à la pose de la première pierre du bâtiment qui va abriter le siège du registre social unique.
A dire vrai, la protection sociale telle qu'évoquée par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa et la directrice sectorielle de la Banque mondiale, Carmillia Holmemo, s'étend à l'employabilité des jeunes. « Notre objectif est de voir comment former et donner des opportunités d'emploi aux jeunes congolais », a fait savoir cette dernière qui a salué les efforts du Congo dans la mise en oeuvre des politiques sociales dans un contexte économique difficile.