Quarante jours. C'est le temps que mettront les Forces de police congolaises requises par leur hiérarchie pour sensibiliser les taxis-motos au port obligatoire du casque.
La campagne lancée le 21 mai sur l'étendue du territoire national prendra fin le 30 juin. Passé ce délai plutôt raisonnable, les usagers qui ne se seront pas conformés aux prescriptions auront enfreint à la réglementation.
La prescription est que le taxi-moto et le client qu'il embarque portent leur casque avant de prendre la route. Cette mesure de sécurité routière édictée pour le bien de tous n'est pas nouvelle car plus d'une fois déjà, le ministère de l'Intérieur, celui des Transports ainsi que les autorités municipales l'ont réitérée sans apparemment parvenir à des résultats tangibles.
Y revenir aujourd'hui est plus que salutaire au regard du nombre croissant des motos en circulation à Brazzaville et dans d'autres localités du Congo, mais aussi des accidents et autres dangers que ces engins font courir à la population. A priori, l'utilité d'emprunter ce moyen de locomotion n'est pas remise en cause.
Dans le message adressé aux personnels chargés d'effectuer le contrôle routier avant l'application d'éventuelles restrictions, la hiérarchie de la police a insisté sur « l'éthique professionnelle, le discernement et la retenue ». Pour les policiers comme pour les taxis-motos, il est essentiel par-dessus tout de rester des citoyens exemplaires.