Au moins 5000 personnes se retrouvent sans emploi à la suite du retrait de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, à la demande du Gouvernement congolais.
Les agents nationaux et internationaux qui travaillaient dans cette province se sont retrouvés vendredi 31 mai à Muhumba dans la soirée pour partager les derniers moments.
Cette séparation a été marquée par des émotions. Surtout pour ceux qui ont totalisé au moins vingt ans au service de la mission de maintien de la paix en RDC.
Pour Floribert Bayongwa, représentant du personnel national de la MONUSCO au Sud-Kivu, ce départ va affecter de nombreuses personnes.
« La décision prise par notre Gouvernement de demander le départ de la MONUSCO ici et maintenant aura certainement des conséquences », note-t-il.
L'expérience accumulée au sein de la mission de maintien de la paix en RDC est une opportunité d'ouverture de nouveaux horizons. Une porte qui se ferme peut occasionner l'ouverture d'une dizaine d'autres, pense le représentant du personnel International Emile Ada.
« Comme vous le savez, les Missions de maintien de paix des Nations Unies n'ont pas vocation à être éternelles. Donc il était prévu que la Mission des Nations unies en RDC partira un jour. Donc elle est en train de prendre fin », a-t-il expliqué.
Les agents de la MONUSCO Sud-Kivu qui se sont distingués par leur savoir-faire ont plus de chance d'emploi dans l'avenir, a noté le représentant du gouvernement provincial, Cissa Wanumbe.