S'il est une évidence qui s'impose aujourd'hui sur les cinq continents que compte notre planète, c'est bien le fait que l'art et la culture, entendus dans leur sens le plus large, sont de façon indiscutable l'un des principaux moteurs du développement humain. Dans le monde très matérialiste et pour le moins agité, instable, violent qui nous entoure, la littérature, la musique, la poésie, la danse, la peinture, la sculpture, bref la créativité humaine, occupent une place de plus en plus importante.
Ceci, dira-t-on à juste raison, n'est pas nouveau car depuis des siècles et même depuis des millénaires, l'homme a tout fait pour que l'art et la culture marquent sa présence dans la société. La Chine, l'Egypte, la Grèce, l'Afrique, l'Amérique latine et bien d'autres nations ou groupe de nations en ont témoigné de telle façon qu'elles ont marqué l'Histoire d'un sceau indélébile. Mais l'essor des nouvelles technologies qui se développe depuis les dernières décennies, notamment dans le vaste domaine de la communication, ne cesse de renforcer ce grand mouvement planétaire.
D'où l'idée simple mais certainement juste selon laquelle, il convient aujourd'hui de donner à l'art et à la culture, entendus dans leur sens le plus large, la place qui leur revient de façon évidente dans la gouvernance publique. Exactement comme le font nombre de démocraties à travers le monde, tout particulièrement en Europe où les activités culturelles occupent une place majeure et auxquelles les Etats confèrent des moyens financiers de plus en plus importants en les positionnant en bonne, très bonne place au cœur de leur diplomatie.
Musées, galeries d'art publiques et privées, bibliothèques grandes et petites, salles de théâtre, de concert, de cinéma occupent une place de plus en plus grande dans la société et attirent des milliers, des centaines de milliers, des millions de visiteurs. D'où cette idée simple selon laquelle les pays émergents comme le Congo doivent positionner l'art et la culture en bonne, très bonne place dans leur gouvernance publique. Et, par conséquent, donner à ce ministère une place majeure au sein du gouvernement.
Ceci est d'autant plus vrai que Brazzaville s'impose aujourd'hui comme l'une des capitales les plus dynamiques, les plus créatives, les plus attirantes de l'Afrique dans son ensemble et du bassin du Congo tout particulièrement. Etant bien placés du fait de nos multiples activités dans ce domaine, nous en avons tous les jours la preuve que nous relayons avec le plus grand soin dans les colonnes de nos quotidiens et sur les sites de nos médias numériques.
Dans la page de la grande Histoire qui s'écrit sous nos yeux, l'art et la culture occupent une position clé, tout comme ce fut le cas dans les siècles et les millénaires précédents. Tirons-en donc sans plus attendre les conclusions ! Nous avons tout à y gagner !