En Mauritanie, l'élection présidentielle est prévue le 29 juin. Le processus électoral qui est en cours est suivi notamment par les Nations unies. Le représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, Leonardo Santos Simão est resté cinq jours dans le pays la semaine passée.
Leonardo Santos Simão a pu rencontrer le chef de l'État, Mohamed Ould El Ghazouani, les candidats à l'élection et les organes chargés d'organiser ce scrutin. S'il reconnait que des points sont à régler avant le vote, Leonardo Santos Simão se dit satisfait et confiant pour que cette élection présidentielle soit crédible.
« Je suis satisfait. Je suis rassuré que le pays soit prêt pour les élections crédibles et paisibles. J'ai eu l'opportunité de rencontrer les institutions responsables pour la gestion des élections, la plupart des candidats et membres de la société civile aussi », rapporte-t-il à Guillaume Thibault, du service Afrique de RFI.
« Il y a des soucis qui sont soulevés par les candidats, mais c'est tout à fait normal parce qu'ils veulent voir que les institutions sont prêtes à faire un travail impartial, neutre. Et il y a des choses qui sont en train d'être réglées dans cette étape préélectorale. »
« Nous sommes dans une région qui souffre de beaucoup d'instabilité et même de reculs de la démocratie. Avoir des élections bien reçues en Mauritanie va avoir un impact positif pour le développement de la démocratie dans la région », estime aussi Leonardo Santos Simão.