Congo-Brazzaville: Harcèlement sexuel au football féminin - L'ouverture d'une enquête annoncée

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a sonné la fin de la recréation et annoncé, le 30 mai, l'ouverture d'une enquête contre les dirigeants impliqués dans les cas de harcèlement sexuel des joueuses, en s'appuyant sur de récentes révélations faites par les victimes.

Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot, a fait la mise au point au cours d'une réunion qu'il a tenue avec les présidents et secrétaires généraux du football féminin. Le harcèlement sexuel et le phénomène de pédophilie, a-t-il insisté dans sa communication, n'ont pas leur place dans le football congolais.

« Nous allons saisir les services compétents pour que les enquêtes soient menées. Les personnes dont les noms ont été cités doivent répondre au moment venu. Nous allons aussi, en interne, ouvrir une enquête avec la Commission d'éthique de la Fécofoot », a t-il déclaré.

Ces pratiques, si elles ne sont pas arrêtées, nuiront à l'évolution du football féminin au Congo. Le nombre de licenciées va décroître et l'ambition de replacer le pays sur l'échiquier continental prendra un sacré coup.

A base des audio envoyés par certaines filles, la Fécofoot se dit très préoccupée par cette affaire. A cause de ces méthodes, les parents des joueuses peuvent arrêter nette la carrière de leurs filles en leur interdisant de jouer au football féminin. « Si ce sont les trafics d'influence, il faut arrêter », a recommandé Jean Guy Blaise Mayolas. Les premiers éléments des enquêtes menées par les services habiletés et à la Commission d'éthique sont très attendus, surtout que la Fédération internationale de football association est très regardante sur la situation.

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