Le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, vendredi 31 mai 2024, à Ouagadougou, l'atelier de consultation nationale multipartite sur l'élaboration du 4e rapport quadriennal périodique du Burkina Faso sur la Convention 2005 de l'UNESCO relative à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Convention 2005 de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, il est attendu de chaque pays l'élaboration d'un Rapport périodique quadriennal (RPQ). En vue d'atteindre cet objectif, les acteurs culturels ainsi que les parties prenantes de cette
Convention se sont rencontrés pour une consultation nationale multipartite, au cours d'un atelier, vendredi 31 mai 2024, à Ouagadougou.
Selon le Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS), Mambourou Soma, l'élaboration de ce rapport consiste à collecter et à partager des informations, des données, des statistiques et des bonnes pratiques sur les politiques et mesures contribuant à mettre en oeuvre ladite Convention. Et, le Burkina Faso, a-t-il relevé, a déjà soumis trois rapports périodiques quadriennaux, notamment en 2013, 2017 et 2020. M. Soma a ainsi fait savoir que l'objectif de cette consultation multipartite nationale est de réunir les acteurs représentatifs du secteur de la culture afin de les informer sur la Convention et les impliquer afin d'appuyer l'équipe nationale chargée de la rédaction de ce rapport périodique.
Du reste, cette équipe technique, qui a été installée, in situ, par le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, aura pour lourde tâche, a-t-il dit, de conduire le processus d'élaboration du rapport jusqu'à sa validation nationale et sa transmission à l'UNESCO, au plus tard le 30 juin 2024. Toutefois, pour le ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, l'élaboration de ce rapport intervient dans un contexte marqué par la persistance de la crise sécuritaire et humanitaire impactant négativement les activités des créateurs et des professionnels de la culture dont la liberté de circulation, de production et de difusion est fortement restreinte. Malgré tout cela, a-t-il soutenu, des acquis majeurs ont été enregistrés pendant ces quatre dernières années et seront pris en compte dans ce présent rapport.
Dans la mesure où le contexte international est marqué par la mise en oeuvre du Programme 2030 du développement durable, Jean Emmanuel Ouédraogo a indiqué que l'exercice d'élaboration du rapport périodique devra également permettre d'établir le bilan de la mise en oeuvre de la Convention dans les politiques publiques mais aussi d'indiquer la contribution du secteur culturel dans les Objectifs de développement durable (ODD). Il a invité la trentaine des membres de l'équipe de rédaction du rapport à s'investir pleinement pendant les travaux au regard des défi qui y sont liés.