La mise en garde de l'Emmo/nat, samedi dernier, a jeté un froid dans le microcosme politique malgache. Elle provoque un certain malaise quelques jours après ces élections qui se sont déroulées dans une atmosphère somme toute apaisée.
Mais ce calme apparent ne semble cependant pas cacher des tensions qui ont fini par s'exprimer de manière violente. Des enquêtes sont en cours après les incendies des bureaux du CENI dans deux localités, un appel au calme a été lancé et il a été rappelé que seule la HCC est habilitée à publier les résultats officiels de ce scrutin.
Une mise en garde qui a créé un certain malaise
Ces élections législatives ont eu lieu dans un climat somme toute apaisé et les électeurs qui se sont rendus dans les bureaux de vote ont voulu clairement exprimer leur choix. Ils espèrent qu'il soit respecté et qu'il n'y ait pas de malversations qui faussent les résultats qui sortiront des urnes. Pour le moment, rien ne vient montrer que les procédures légales n'ont pas été respectées, mais des doutes sont émis sur les réseaux sociaux et commencent à troubler l'opinion.
Des voix s'élèvent et réclament les confrontations de PV établis dans les bureaux de vote. Néanmoins, ce genre de pratique n'est pour le moment pas prévu. Les SNRV continuent à recueillir les résultats qui leur sont envoyés. Mais pour le moment, ce sont les candidats eux-mêmes qui comptabilisent les votes communiqués sur les PV de leurs délégués.
Dans ce contexte, les rumeurs vont bon train. Les électeurs sont sensibles aux « informations » véhiculées, mais dans leur ensemble, ils savent raison garder. Dans les grands centres urbains, les citoyens veulent croire que les fraudes, si elles existent, seront dénoncées et les requêtes qui seront déposées seront jugées équitablement. Pour le moment, les Malgaches attendent calmement le déroulement des opérations électorales. Ils ont pris note de la mise en garde des forces de l'ordre, mais ils entendent respecter la légalité.