Nemabah — L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) vient en aide aux femmes éleveurs de Nemabah, un village de la région de Fatick (centre), pour leur permettre d'augmenter leur production, a constaté l'APS, lundi.
L'assistance de la FAO aux ostréicultrices de ce village situé dans la commune de Toubacouta passe par le projet FISH4ACP, une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique destinée à la pêche et à l'aquaculture.
Le projet est mis en place par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Il est financé par l'Union européenne et le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.
"Nous travaillons au développement des huîtres. Nous faisons en sorte que les femmes produisent une grande quantité et obtenir des gains importants", a expliqué Amy Collé Guèye, l'administratrice du FISH4ACP, lors d'une visite de parlementaires de l'Union européenne au parc ostréicole du groupement d'intérêt économique (GIE) des femmes de Nemabah.
Cette initiative contribue à "une aquaculture durable", a-t-elle dit en déplorant les conditions de travail "laborieuses" des femmes.
"Nous faisons un travail très dur et vendons à perte. Avec le projet, notre rendement a connu une hausse", a reconnu la secrétaire générale du GIE, Gnima Diouf.
La production d'ostréiculture sénégalaise est d'environ 16.000 tonnes par an, selon le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.
Quelque 15.000 femmes pratiquent l'ostréiculture au Sénégal, selon Abdoulaye Diouf, le directeur des industries de transformation de la pêche au sein dudit ministère.