En visite à Dakar, pour quatre jours, la délégation du Fonds Lives and Livelihoods, (LLF), s'est félicité du bon déroulement de ses projets et programmes financés au Sénégal. Ces projets dont les résultats ont été présentés lundi 3 juin, touchent la souveraineté alimentaire et la santé humaine. Financés à hauteur de 2,5 milliards, ces programmes d'après Dr Nabil Ghalleb, directeur du centre régional de la Banque islamique de développement (BID), ont obtenu des résultats tangibles.
Selon, Dr Nabil Ghalleb, directeur du centre régional de la Banque islamique de développement (BID), « le portefeuille actif des projets financés par le LLF compte trois projets phares comme ça été mentionné et présenté, le programme régional de développement durable de pastoralisme au Sahel, le deuxième programme, c'est le projet régional de développement la chaine de valeur riz en cours de mise en oeuvre et le troisième projet phare c'est le projet de contrôle et d'élimination du paludisme en instance de clôture. »
En ce sens, « Les domaines concernés par le financement LLF avec un caractère fortement constitutionnel sont des priorités pour le gouvernement du Sénégal en ce sens qu'ils touchent la souveraineté alimentaire et la santé humaine », a souligné le directeur du centre régional de la Banque Islamique de développement (BID), qui se félicite du bon déroulement des projets dans sa mise en oeuvre.
Et Dr Nabil Ghalleb de déclarer : « Il faut se féliciter qu'aucun de ces projets ne rencontrent de difficultés particulières ou majeures dans sa mise en oeuvre. Des résultats tangibles sont déjà obtenus et je me réjouis de la franche collaboration déjà établie entre les équipes du projet et la banque islamique de développement. Je réitère l'engagement des équipes de la banque à ne ménager aucun effort pour accompagner le Sénégal dans sa quête de souveraineté et le développement inclusif. »
De son côté, Aziz Fall, souhaitant au nom du ministre la bienvenue à la délégation, a souligné l'importance de la mise place de ce fonds dans notre quête non seulement de souveraineté alimentaire mais de prise en charge des besoins essentiels primaires pour les populations les plus vulnérables.
Selon le coordonnateur de la direction générale de la coopération des financements extérieurs du développement du secteur privé et des partenariats au ministère de l'Economie du Plan et de la Coopération, « Ce fonds a été mis en place par la Banque Islamique de développement accompagné de partenaires donateurs, à un montant de 2,5 milliards de FCFA, mais cet argent est utilisé de mon point de vue à bon escient parce que les projets sur lesquels, ce compte est utilisé, sont des projets qui concernent les populations les plus vulnérables dans les 33 pays membres de la banque islamique de développement. »
Ainsi, « au Sénégal, il s'agit essentiellement de trois projets sur lesquels vous êtes revenus de manière extensive et il faut noter la qualité avec laquelle ces projets sont conduits et que, c'est des projets qui ont de l'impact extrêmement important pour les populations vulnérables qui en ont besoin de manière significatif », a indiqué M. Fall.
A son avis, « L'accompagnement de LLF il est aussi important dans le sens où il se concentre sur les projets essentiels mais pas seulement. Il permet la modification des crédits en accordant ces concours très importants qui nous permet de pouvoir augmenter ce qu'on appelle la concessionnalité des taux d'intérêt notamment des crédits accordés par la banque islamique. »
Le LLF il faut le noter, se distingue par son approche collaborative, réunissant des partenaires variés pour maximiser l'impact des projets financés. Donc, les rencontres avec les ministères sénégalais permettent de s'assurer que les projets sont alignés avec les priorités nationales et qu'ils bénéficient du soutien nécessaire pour leur succès.