Cameroun: Marché Nkolouloun - Des commerçants spoliés par la mairie de Douala 2ème

Au Cameroun, une situation kafkaïenne se déroule au marché Nkolouloun à Douala 2ème. Des centaines de commerçants se retrouvent spoliés de leurs boutiques suite à une décision unilatérale de la Mairie dirigée par Denise Fampou.

Un marché construit sur fonds privés, une convention bafouée

Il y a plusieurs années, deux GIC, ACSAM et ASCOVENM, ont investi des fonds privés pour construire le marché Nkolouloun, le tout premier marché de sauveteur du Cameroun. Une convention avait été signée avec la Communauté Urbaine de Douala pour une gestion de 20 ans, jusqu'en 2022.

Résiliation illégale du contrat et construction d'un nouveau marché

Malgré un contrat clair, la Mairie de Douala 2ème, sous la houlette de Mme Fampou Tchaptchet Denise, a décidé de résilier unilatéralement le contrat en 2010 pour construire un nouveau marché moderne. La convention stipulait pourtant qu'en cas de résiliation avant terme, les GIC devaient être dédommagés.

Un marché fantôme et des propriétaires spoliés

La construction du nouveau marché est aujourd'hui terminée à 90%. Cependant, les anciens occupants n'ont jamais pu récupérer leurs boutiques. Pire encore, ces dernières sont vendues à des inconnus à des prix exorbitants, entre 10 et 15 millions de francs CFA. Les recettes de ces ventes alimentent les caisses de la Mairie, sous la direction de Mme Fampou, pendant que les véritables propriétaires croupissent dans la détresse.

Un bras de fer judiciaire et une situation insoutenable

Face à cette situation injuste, les commerçants spoliés ont saisi la justice. L'affaire est pendante au Tribunal 2000 de Bonanjo depuis un an. Cependant, Mme Fampou brille par son absence aux audiences, retardant ainsi la résolution du conflit.

400 commerçants dans la détresse et un appel à l'aide

Au total, ce sont 400 commerçants qui se retrouvent sans rien, victimes d'une spoliation orchestrée par la Mairie de Douala 2ème. Ils lancent un appel à l'aide aux autorités compétentes pour que leurs droits soient respectés et qu'ils puissent enfin retrouver leurs boutiques.

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