Les gens sont agités. Ça tremble de partout, en attendant les résultats officiels des élections législatives. Quand est- ce que les citoyens vont enfin connaître leur représentant à la Chambre basse, une auguste assemblée ardemment convoitée ?
Oui, le peuple attend, car attendre est le verbe le plus prononcé par les Malgaches. Toutefois, la patience a aussi ses limites, dit-on. Alors, certains préfèrent avoir des occupations, en attendant... La prière par exemple, est une action. On prie Dieu quand tout va mal. Mais, comment prier si l'église est en désordre. C'est effectivement ce à quoi les plus pieux des Malgaches assistent ces deux dernières années.
La guerre est ouverte dans les temples. Apparemment les religieux se sont métamorphosés en templier sans cape. Faut-il rappeler qu'en 2022, un grand édifice religieux de la capitale s'est transformé en gymnase de boxe. Ce qui a servi de modèle aux autres. Donc, après deux ans, des fidèles de L' Église de Jésus christ de Madagascar - Tanambao d'Antsiranana ont manifesté devant le lieu de culte il y a trois semaines, en s'opposant fermement au départ de leur pasteur bien-aimé. Son charisme de berger leur manque, autant que sa bouche professant la parole d'Évangile.
Pourtant, l'assemblée ecclésiastique a sa propre version... Ces trois dernières semaines ont été tumultueuses. Hormis, le festival organisé par les candidats à la course législative, la ville du Varatraza assistait à une querelle intestine des intendants religieux. Apparemment, le temporel et le spirituel s'entremêlent. Une affaire à suivre de près !