« Mijah io negah ! » Le crédo du chanteur n'est pas prêt à passer sous silence. Rien que cette semaine, Mijah compte trois dates de cabaret dans la capitale. Jeudi, le chanteur sera bel et bien présent sur la scène du Taxi-be Tanà pour souffler les six bougies de cet antre de la mozika mafana.
Véritable machine à chanson, de nouveaux titres de son cru sortent presque tous les mois. Teintés d'humour, les morceaux de Mijah sont entre « le vazo miteny » et le rap. Si certains comme « Tantara vaovao » et « Manafin-talenta » sont appréciés, ils sont toutefois très loin du succès de « Ataovy hoe ny dihan'i Mijah » sorti il y a sept ans, atteignant quasiment les 600 milles vues rien que sur Youtube.
De même, il n'a pas encore réussi à renouveler l'exploit avec « Lasan'ny vazaha » affichant largement les trois millions de vues. Clairement, une victoire pour une chanson malgache. Néanmoins, il est à mentionner que le parcours musical de Mijah est un succès-story et inspirant. Alors qu'il n'était qu'un jeune homme, Hery Mihaja Rakotondriana, de son vrai nom, a connu ses premières heures de gloire en 2016, soit sept ans après ses premières compositions. En effet, le petit prodige d'Ambanilalana n'a pas escompté la popularité de son tout premier tube.
Très vite, il caracole en haut des hit-parades et se trouve ainsi sollicité sur presque toutes les scènes même hors de nos contrées. Aujourd'hui, c'est en tout bien, tout honneur que Mijah s'est forgé une notoriété de fer. La preuve, son agenda semble toujours rempli. En effet, samedi, il sera Chez Papa Isoraka pour un showcase samedi avant d'enchaîner au Kianja Somalac Ambatomainty le dimanche.
Cette fois, il partage l'affiche avec Jean Aimé. Une autre grosse pointure de la musique tropicale malgache. En somme, c'est toute cette mélodie et l'ambiance des quartiers populaires qui règneront dans la semaine. Des rendez-vous qui feront certainement le bonheur des noctambules avides de rythmes.