La réunion du vingtième (20e) Comité ministériel du Groupe intergouvernemental d'actions contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a démarré à Pointe Sarrène, dans la commune de Malicounda (Departement de Mbour). M. Lateef Fagbemi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux du Nigéria et président du Comité ministériel du GIABA a déclaré, devant la presse, le constat d'un engagement communautaire et une volonté affirmée de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) et la prolifération des armes de destruction massive. La rencontre a vu la participation de plusieurs ministres.
A l'en croire, le mal est là et la lutte contre le terrorisme ne saurait se faire et s'activer sans la coopération entre les États membres du GIABA. L'initiative de circonscrire et d'éradiquer ce phénomène demande la coopération judiciaire soutenue, pour s'attaquer au terrorisme. Selon lui, il vaut mieux avoir des lois appliquées par des hommes intègres que d'en avoir de très bonnes non appliquées. Pour lui, l'entraide et la solidarité entre les acteurs et les États membres sont essentiels pour une amélioration de la LBC/FT.
Selon le président du Comité ministériel, la présente réunion a été précédée de celle de la plénière et va voir la validation des décisions proposées à partir de cette dernière. Ousmane Diagne, le ministre de la Justice du Sénégal, Garde des Sceaux, a abordé la problématique du BC/FT et la prolifération des armes de destruction massive, en insistant sur leur complexité et leur interdépendance, faisant d'eux des phénomènes transcendant les frontières. En ce sens, il pense que, pour les combattre, cela nécessite une coopération multilatérale et coordonnée. Cette volonté, pour lui, est exprimée à travers des rencontres entre des décideurs et des experts, en vue de trouver les mécanismes, voies et moyens de les éradiquer.