Le personnel soignant du SAMU National, par le biais de ses sections syndicales que sont le SAMES et SUTSAS, a décidé de continuer la grève, décrétant ainsi un mot d'ordre de 72 heures, à partir de ce mardi 04 et ce jusqu'au jeudi 06 juin prochain, dans le strict respect des urgences primaires au niveau de leurs antennes respectives de Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis. Une décision qui fait suite aux nombreux appels qui n'ont pas eu de suite favorable. Face au mutisme des autorités, comme le souligne le communiqué, les travailleurs n'hésiteront pas à passer à la vitesse supérieure voire observer un arrêt total de leurs activités, si des solutions ne sont pas apportées à leurs revendications dans les plus brefs délais.
Le SAMU National, représenté par ses sections syndicales, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) ainsi que le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (SUTSAS), poursuit son mouvement d'humeur pour de meilleures conditions de travail et de vie. Depuis un mois, les travailleurs ne cessent de poser des actions pour se faire entendre. Seulement, dans cet espoir, l'attente semble longue.
Ce qui a conduit les acteurs, dans un communiqué de presse daté du 02 juin dernier, de dénoncer publiquement l'absence de réponses favorables à leurs demandes qu'ils considèrent légitime, ainsi que «le manque de considération manifesté» par leur directeur ainsi que par certains représentants du ministère de la Santé et de l'Action sociale. «Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au décours de nos rencontres», a renseigné la source.
Ces travailleurs ont aussi déploré le fait que leurs échanges avec les plus hautes autorités du ministère de la Santé et de l'Action sociale, à qui leur plateforme revendicative a été transmise depuis deux mois, n'aient abouti à aucune action concrète, si ce n'est que des promesses stériles. «Les revendications vitales du personnel du SAMU National ne semblent malheureusement pas toujours constituer une priorité pour lesdites autorités», se désolent-ils dans le communiqué.
Face à cette situation, le personnel soignant du SAMU National, par le biais de ses sections syndicales SAMES et SUTSAS, a décidé de continuer la grève, avec un nouveau mot d'ordre de 72 heures, les mardi 04, mercredi 05 et jeudi 06 juin 2024, «dans le strict respect des urgences primaires au niveau de nos antennes respectives (Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis)». Durant cette période, la source renseigne qu'aucune activité secondaire ne sera assurée dans lesdites antennes, notamment la recherche de places (Références/ Contre-références), les consultations médicales de routine, les transports intra et inter-hospitaliers, les couvertures médicales, ainsi que les activités à l'Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass.
«Nous tenons à attirer l'attention des autorités compétentes, en l'occurrence Monsieur le ministre de la Santé et de l'Action sociale, que nous n'hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure voire faire un arrêt total de nos activités, si des solutions ne sont pas apportés à nos revendications dans les plus brefs délais. Nous restons ouverts au dialogue et à la négociation, toujours dans l'espoir de trouver des solutions rapides et durables à cette crise. En attendant, nous continuerons à défendre nos droits avec la plus grande détermination», fait savoir le communiqué.