Face à la presse le mardi 04 Juin 2024, Docteur Coulibaly Adama, Dg du Conseil du coton et de l’anacarde a dressé les performances de la filière coton et anacarde. La filière coton enregistre une production de 347 922 tonnes pour la campagne 2023-2024 contre 236 186 tonnes en 2022-2023. Dr Adama Coulibaly, s’exprimait dans le cadre de la tribune hebdomadaire du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommé « Tout savoir sur » (TSS).
Selon Dr Adama Coulibaly, on assiste à une remontée de la production au cours de la saison 2023-2024, soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne. Et de noter que la production de la période 2022-2023 a été contrariée par les jassides, « ces insectes ravageurs qui ont fait chuter la production du coton graine à 236 186 tonnes ».
Il a cependant rappelé que la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (le zonage) a permis de booster la production du coton graine qui, de 310 377 tonnes sur la période 2015-2016, a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021.
Cette performance a été rendue possible, à l’en croire, grâce au soutien du gouvernement et les actions menées par le Conseil du coton et de l’anacarde en lien avec les acteurs regroupés au sein de l’INTERCOTON.
Quant à l’anacarde, le taux de transformation locale de la production nationale passe de 6,22% en 2016 à 21% en 2023
Aussi, il a indiqué que le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. Pour lui, la Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016. « Aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé les 300 000 tonnes », a-t-il assuré. Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde. Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain. « Notre ambition est de transformer 50% de la production en 2027 », a-t-il soutenu.
Ce sont environ une trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en place une série de mesures incitatives. Ces usines ont généré plus de 15 000 emplois directs dont 70% de femmes.
Au niveau de la commercialisation pour cette année, ce sont 193 entreprises qui sont agréées pour l’export, dont 119 coopératives et 74 sociétés commerciales. Pour l’achat bord champ, ce sont 1570 acheteurs qui sont agréés dont 1288 coopératives.