Kantigui a ouï dire, il y a quelques semaines, qu'un drame a semé la consternation générale à Manga, la cité de l'Epervier. Il s'agit du décès de deux enfants à bas âge, tous deux n'ayant pas encore soufflé leur cinquième bougie. Mais, c'est encore plus les circonstances du drame des infortunés qui ont laissé les Mangalais dans l'affliction totale. En effet, selon les informateurs de Kantigui, les bambins se seraient glissés dans un véhicule personnel (non condamné) qui était stationné à proximité de leur aire de jeu avant de refermer la portière derrière eux. Ne sachant plus comment procéder pour ressortir, ils mourront par manque d'air, laissant parents, connaissances et le propriétaire du véhicule dans le désarroi. Tout en témoignant sa compassion aux familles éplorées, Kantigui appelle une fois de plus à la prudence générale pour éviter de tels drames qui fauchent précocement d'innocentes vies.
Solenzo : un terrain destiné à l'Armée vendu par des individus
Kantigui, de passage à Solenzo dans les Banwa, la semaine dernière, est tombé des nues, en apprenant qu'une partie d'un terrain destiné à l'Armée a été vendue par des individus indélicats. De ce qui est raconté, cet espace d'une grande superficie a été cédé gratuitement à l'Armée par les propriétaires terriens pour une éventuelle construction d'un camp. Des piquets ont même été implantés pour délimiter la désormais propriété des Forces de défense et de sécurité. Mais contre toute attente, des individus se sont permis de vendre une partie de cet espace à des particuliers qui ont même entrepris des constructions. Dans un communiqué, le président de la délégation spéciale de la commune de Solenzo, selon les sources de Kantigui, a alors instruit les habitants de libérer la zone et de cesser tous travaux de construction. De ce qui est revenu à Kantigui, les fautifs ont été convoqués pour des explications sur leur conduite. Kantigui qui suit de près cette affaire, salue au passage, l'implication de la délégation spéciale pour sauver cet espace.
Ouagadougou : des chambres de passe en promo
Dans ses pérégrinations dans la ville de Ouagadougou, Kantigui est tombé sur un groupe de jeunes qui se délectaient d'une nouvelle dans leur quartier. Curieux, Kantigui a voulu savoir davantage sur le mobile de leur hilarité. C'est ainsi que Kantigui s'est laissé dire qu'il s'agit d'une information selon laquelle un promoteur de chambres de passe a
« cassé » ses prix, dit-on, pour le bonheur de sa clientèle. Il a été dit à Kantigui que c'est à la suite de la diminution de sa clientèle, liée certainement à la cherté de la vie, que le propriétaire de ce lieu, naguère prisé, s'est résolu à revoir ses tarifs à la baisse. Désormais, a-t-on soufflé à Kantigui, la chambre de repos de deux heures qui faisait 5 000 F CFA passe à 2 000 F, alors que la nuitée de 15 000 F CFA revient à 10 000 FCFA.