Saly — La directrice du Centre pour le développement du genre de la commission de la CEDEAO (CCDG), Fattoh Oulaté Sandra, a relevé une hausse des cas de fistule obstétricale en Afrique de l'Ouest.
"Le constat malheureusement, c'est que les chiffres sont à la hausse à travers l'espace régional (de la CEDEAO), au Sénégal comme dans l'ensemble de nos États membres", a dit Fattoh Oulaté Sandra.
Elle prenait part mardi à la réunion des comités régionaux de coordination des programmes phares du CCDG mis en oeuvre dans les États membres de la CEDEAO.
"C'est une problématique de santé que le Centre de la CEDEAO pour le développement du genre adresse très particulièrement", a-t-elle ajouté.
Elle a noté que c'est dans sens qu'un "accent particulier sera mis sur le volet prévention et détection".
Selon elle, le CCDG souhaite intervenir là où la problématique est "plus critique", notamment à l'intérieur des régions. Elle insiste sur l'importance d'une prise en charge précoce de la fistule.
Le troisième volet, selon Fattoh Oulaté Sandra, "va contribuer à une meilleure compréhension de cette problématique de santé" et aux moyens de prévention afin de "revoir les chiffres nettement à la baisse dans quelques années".
En outre Mme Oulaté a relevé que le centre qu'elle dirige intervient aussi dans les aspects opératoires, mais dans l'autonomisation des femmes.
"Une fois qu'elles sont opérées, nous souhaitons les assister pour qu'elles puissent revenir dans le cursus économique pour se remettre en pratique pour un mode de vie plus organisé", a-t-elle rassuré.