Un enfant a été tué, un autre grièvement blessé et un militaire des FARDC également blessé par les éclats des bombes larguées, mardi 4 mai, à Kanyabayonga et à Muhola, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Des sources militaires qui livrent cette information accusent ces rebelles de larguer « intentionnellement des bombes en visant la population civile ».
Ces deux jours, il n'y a pas eu de combats avec des troupes engagées au sol, en revanche l'armée et les rebelles s'affrontent par des tirs à l'artillerie qui ciblent différentes positions.
Les accrochages entre ces belligérants se sont concentrés dans la partie Sud de Kanyabayonga.
Jusqu'à ce mercredi à midi, les positions avancées du M23 se trouvent dans les périphéries de Mayisafi à plus ou moins 9 km de Kanyabayonga.
Les rebelles du M23 bénéficient de l'appui de l'armée rwandaise pour assiéger la commune de Kanyabayonga, quasi-totalement vidée de sa population.
Malgré ces combats, les FARDC gardent encore le contrôle de cette commune stratégique, affirment des sources militaires.