Le ministre de l'Environnement a souligné hier, mardi 4 juin, l'urgence d'accompagner les pratiques agricoles par des actions d'agroforesterie pour assurer une résilience des communautés et des écosystèmes. Le Pr Daouda Ngom a fait ce plaidoyer lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence organisée par l'Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l'environnement (Ajtrepe) en prélude à la journée mondiale de l'environnement.
L'Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l'environnement (Ajtrepe) a organisé hier, mardi 4 juin, une conférence publique sur le thème « l'agroforesterie : une solution pour la restauration des sols, l'autosuffisance alimentaire et la régénération des forêts ». La cérémonie d'ouverture de cette rencontre tenue en perspective de la Journée mondiale de l'environnement célébrée ce mercredi 5 juin, a été présidée par le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique. Dans son allocution, le Pr Daouda Ngom a souligné « l'urgence d'accompagner les pratiques agricoles par des actions d'agroforesterie pour assurer une résilience des communautés et des écosystèmes ».
En effet, rappelle-t-il, « en 2015, la FAO, à travers son rapport sur l'évaluation des ressources forestières mondiales, estime les pertes en forêt à 40 000 ha/an dont 37,5% lié aux activités agricoles, 25% du fait de la production illégale de charbon de bois, 25% à cause des virulents feux de brousse et 12,5% pour les besoins d'exploitation minière ». Sous ce rapport, le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique a assuré que l'agroforesterie, nonobstant son rôle dans l'atténuation des effets des changements climatiques, contribue à l'amélioration des écosystèmes naturels pour la conservation des habitats et de la biodiversité.
Poursuivant son propos, le Pr Daouda Ngom a salué « cette belle initiative » de l'Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l'environnement qu'il s'engage à accompagner dans ses programmes de lutte contre la désertification et la dégradation des terres. Prenant la parole auparavant, Abdou Diouf junior, président de Ajtrepe a justifié cette démarche par l'engagement des professionnels de l'information membres de cette association à « contribuer à la construction d'un Sénégal vert ».