Dans le cadre de la mise en oeuvre de son projet intitulé "Voix et leadership des femmes" (VLF) financé par le Canada, le Centre Carter a organisé récemment à Kinshasa un atelier de renforcement des capacités à l'intention de vingt-quatre membres des organisations de défense des droits des femmes (ODDF) partenaires des provinces de Kinshasa, de Tanganyika, de la Tshopo et du Kasaï central.
L'objectif principal de l'atelier de formation animé par le Program manager, Marie Josephine Ntshaykolo, consistait à améliorer les compétences des participantes en matière de plaidoyer et d'innovation sociale afin de rendre meilleures leurs interventions sur le terrain. L'atelier a débuté par la collecte des attentes des participants, couvrant divers aspects tels que l'identification des problèmes et cibles, l'analyse du contexte, la formulation de l'objectif, les stratégies de plaidoyer et le suivi/évaluation des actions de plaidoyer.
Après cet exercice, la facilitatrice s'est appesantie sur le concept de plaidoyer en le définissant comme étant l'ensemble des actions coordonnées et concertées. "L'importance d'identifier le vrai problème, la bonne cible et la nécessité d'avoir un message de plaidoyer qui informe, convainc et incite le décideur à l'action", a -t-elle expliqué. Elle a ajouté que "l'innovation sociale est un processus et un état d'esprit visant à engendrer des résultats positifs dans différents contextes". Marie Joséphine Ntshaykolo a, en outre, souligné que les solutions innovantes ne sont pas standardisées et doivent être adaptées au contexte spécifique de chaque situation et qu'il est important de tenir compte du bien-être individuel et communautaire.
L'atelier a également mis en lumière l'importance de travailler sur le changement des normes avec et par la communauté concernée. Il sied de dire que les participantes à l'atelier ont noté l'importance de ces sessions qui ont renforcé leurs capacités et leur permettront de mener des actions efficaces et durables au sein de leurs communautés respectives.