Beyrouth — Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a souligné mercredi le rôle joué par l'Exécutif angolais dans la recherche et le maintien de la paix sur le continent africain et dans la région australe en particulier.
Lors d'une audience avec l'ambassadeur angolais au Liban, Nelson Cosme, à Beyrouth, le chef de la diplomatie libanaise a souligné que « lorsqu'il s'agit du maintien de la paix en Afrique », en particulier dans la région de la SADC, l'Angola « est une référence incontournable », et il a félicité l'Exécutif angolais pour son travail dans ce domaine.
La rencontre a également porté sur les meilleurs moyens d'accroître les échanges commerciaux entre les deux pays, compte tenu des faibles niveaux actuels, et sur la manière d'établir des consultations politiques et diplomatiques bilatérales, tant au niveau ministériel qu'au niveau des ambassadeurs.
Elle a ensuite examiné les six accords de coopération bilatérale proposés, à savoir l'accord dans les domaines économique, scientifique et culturel, le protocole d'accord sur les mécanismes de consultation politique et l'accord sur l'exemption de visa pour les passeports diplomatiques, les passeports de service et les passeports spéciaux.
L'audience a également analysé l'accord sur l'établissement de la Commission bilatérale, proposé par l'Angola, les accords sur l'encouragement, la promotion et la protection des investissements réciproques, ainsi que sur l'aviation civile et les services aériens, suggérés par la République libanaise.
En ce qui concerne l'accord sur les consultations politiques, le ministre Abdallah Bou Habib a rappelé qu'il avait déjà été approuvé. Quant aux trois autres propositions de l'Angola, il a demandé qu'elles soient finalisées « rapidement ».
D'autre part, le ministre Abdallah Bou Habib a annoncé une invitation, qui sera bientôt formalisée par les voies diplomatiques, à son homologue angolais, Téte António, à effectuer une visite officielle au Liban au courant de l'année, afin d'établir des consultations politiques au niveau approprié et de renforcer la coopération bilatérale.
Il a considéré l'Angola comme une priorité pour le Liban dans ses relations avec l'Afrique, en raison de la forte présence de citoyens libanais dans le pays, plus de 4 000, et de leur participation à l'économie nationale.