Congo-Kinshasa: Une décharge sauvage dégage des odeurs nauséabondes à Binza Delvaux

Les déchets qui viennent de part et d'autre de la ville de Kinshasa s'amassent dans l'énorme érosion qui trouve au quartier Binza Delvaux dans la commune de Ngaliema. Cette situation, qui dure depuis plusieurs années, indispose les habitants aux alentours, ont constaté des reporters de Radio Okapi mercredi 5 juin.

L'odeur nauséabonde, une montagne de déchets, des personnes fouillant de sacs d'ordures. Tel est l'état actuel de la décharge qui s'est créée au quartier Djelo Binza Delvaux.

Cette situation dérange la population environnante et les passants. Un enseignant de l'institut Bobokoli, situé à proximité, décrit le calvaire qu'il endure durant ses séances d'enseignement:

« Quand le vent vient de cette direction (NDRL : du côté de la décharge), nous tous nous en souffrons. Les enfants réagissent négativement. Ils se plaignent de maux de tête... »

Michael Mpindi, médecin du Centre pédiatrique qui se trouve aux alentours de cette décharge, évoque les conséquences de ces odeurs sur la santé et les gestes à adopter au quotidien :

« L'environnement, quand il est sain, le sujet aura du mal à développer certaines maladies. Et quand l'environnement est pollué, le sujet aura du mal à avoir une bonne résistance sur ses anticorps. Dans cette exposition, le sujet peut développer plusieurs maladies, comme le paludisme, la salmonellose... Il faut se sauver avec des moyens du bord : utiliser le cache nez pour protéger sa bouche, le nez et laver les mains ».

Contacté sur cette problématique, le programme Kin Bopeto précise que la ville de Kinshasa ne possède plus de décharge ouverte au public.

Le bourgmestre de Ngaliema explique les solutions prévues pour la délocalisation de cette décharge

« On ne peut jamais admettre qu'on puisse avoir une décharge de fortune. Nous avons eu a travailler avec des écoles, la paroisse Saint Sacrement et les Kimbanguistes aussi, pour puisse fermer ce centre de transit ».

Les habitants de cette partie de la ville comptent sur les autorités pour décanter cette situation.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.