La journée mondiale de l'environnement est célébrée tous les 5 juin.
«Cette journée nous interpelle sur notre relation avec la terre et nous incite à renforcer les initiatives menées pour assurer sa restauration». Tel est le message lancé par le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) en marge de la célébration de la journée mondiale de l'environnement. Une interpellation faite compte tenu de la situation de la dégradation des sols et des terres, observée dans toutes les régions du pays.
Une situation de dégradation qui se manifeste par exemple, sur une avancée considérable vers la désertification. 13 régions seraient actuellement concernées par cette situation si l'on s'en tenait aux dires de Max Fontaine, ministre de l'Environnement et du Développement durable. Au niveau mondial, la «dégradation des sols affecte plus de trois milliards de personnes», d'après le message d'Antonio Guterres.
Maintenant
La journée mondiale de cette année aborde la thématique «la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse». La région Atsimo Andrefana a été choisie pour célébrer la journée nationale de l'environnement et celle de la lutte contre la désertification et la sécheresse.
Rendez-vous est donc donné aux acteurs du 13 au 16 juin de cette année. Ladite région faisant partie des zones les plus touchées par la sécheresse si l'on s'en tient aux dires du ministre de l'Environnement et du Développement Durable. Et qui fait partie des 40% des terres dégradées de la planète si l'on se réfère à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.
Cette situation de dégradation affecte directement la «moitié de la population mondiale et menace environ la moitié du PIB mondial (44 000 milliards de dollars)». D'après les études, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d'ici 2050 si des actions urgentes ne sont pas menées. Madagascar entend amorcer cette année les initiatives de restauration des sols.