Angola: Le Président de la République déplore le vandalisme des biens publics

Luanda — Le Président de la République, João Lourenço, a condamné jeudi le vandalisme des biens publics, soulignant qu'ils doivent être protégés par tous.

Sur sa page Facebook, le Chef de l'État a écrit que "rien ne justifie la destruction des biens publics".

C'est pourquoi il a déclaré que "nous devons fermement décourager toutes les pratiques qui contribuent à la destruction de biens qui appartiennent à tous en tant que société".

Les actes de vandalisme contre les biens et services publics causent d'énormes pertes à l'État, notamment en ce qui concerne la suppression de services auxquels les citoyens avaient déjà accès, comme la fourniture d'eau et d'électricité.

En guise de contre-mesure, le Gouvernement a décidé de criminaliser ces actes par des peines de prison allant de 5 à 10 ans, étant donné le niveau élevé des dommages causés à l'État et le risque pour la durabilité des investissements publics réalisés pour répondre aux besoins collectifs.

Le projet de loi visant à sanctionner ces pratiques a été récemment examiné par le Conseil des ministres pour être soumis à l'Assemblée nationale.

Dénommée "loi sur les délits de vandalisme des biens et services publics", la loi constitue un cadre juridique spécialisé dans la lutte contre le vandalisme des biens et services publics, optimisant ainsi le traitement juridique existant et adaptant le système actuel aux besoins évolutifs de prévention et de répression de ce type de délit.

La "loi sur les délits de vandalisme des biens et services publics" prévoit des peines plus sévères pour les titulaires de fonctions politiques, les membres des organes de défense et de sécurité, les fonctionnaires et agents publics, les agents chargés de l'application de la loi ou les employés des sociétés concessionnaires de services publics, si leur participation à cet acte est prouvée.

Pour les ressortissants étrangers impliqués dans ce type de délit, la loi prévoit, outre une peine d'emprisonnement, ainsi que l'expulsion du territoire national, qui aura lieu après avoir purgé la peine.

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