L'Amicale des travailleurs du rectorat de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, par la voix de son président, invite le nouveau régime à renforcer les associations des travailleurs des universités dans le cadre de leurs actions sociales. Abdoulaye Niang s'exprimait hier, mercredi, en marge d'une journée de don de sang et de consultations gratuites, organisée en collaboration avec l'Institut de Prévoyance Médico-Social (IPMS) de l'UCAD.
Depuis sa création, il y a de cela treize ans, l'Amicale des travailleurs du rectorat (ART) ne cesse de mener des activités sociales tendant à raffermir les liens entre ses membres. En effet, après les activités telles que les randonnées et le don de sang, les travailleurs du rectorat ont jugé nécessaire pour cette année d'inclure la consultation gratuite dont les cibles sont les populations des quartiers comme Fann Hock, Gueule Tapée, Fass... Une manière pour eux de répondre à l'une des missions de l'université qu'est le service à la communauté.
Cette initiative sociale organisée hier, mercredi, en collaboration avec l'institut de Prévoyance Médico-Social (IPMS) de l'UCAD en direction des populations à revenus faibles est un prétexte pour l'amicale d'accompagner l'Etat sans ses missions. Un effort social qui demande parfois une certaine capacité financière, d'où l'occasion pour Abdoulaye Niang et Cie d'inviter le nouveau régime à renforcer les associations des travailleurs des universités qui opèrent dans ce sens.
« Ce qu'on attend de ce nouveau régime, c'est de renforcer aussi les associations y compris notre amicale. Nous, on a démarré avec un peu, c'était très difficile. La plupart de nos ressources financières sont tirées des cotisations des membres. Je pense que l'idée quand même, c'est que le gouvernement via le ministère de tutelle essaie de renforcer les amicales qui sont dans les universités à pouvoir accompagner le gouvernement dans la mission principale de l'université », a plaidé le président de l'Amicale des travailleurs du rectorat (ART), qui salue les efforts consentis par le rectorat pour la bonne marche de l'amicale.
Après cette édition 2024, l'ART envisage en collaboration avec d'autres associations de décentraliser cette action au niveau des autres régions. « On a pensé faire ça autre part. J'ai eu quelques collègues qui sont dans d'autres amicales au niveau de l'université pour voir ensemble comment on peut faire des actions et puis les décentraliser dans les quartiers et pourquoi pas même dans les autres régions ou bien être invité dans d'autres universités publiques pour qu'ensemble, on puisse faire des actions sociales », a fait savoir le président de l'ART.