Angola: L'occupation illégale des réserves foncières rend difficile la mise en oeuvre des projets - Directeur de l'IGCA

Luanda — L'occupation illégale de terrains dans les réserves foncières de l'État constitue un obstacle à l'exécution des projets inclus dans le Plan National de Développement (PND), a estimé mercredi, le directeur général de l'Institut Géographique et Cadastral d'Angola (IGCA), Conception Cristóvão.

Se confiant à l'Angop à ce sujet, le responsable a annoncé l'existence, sur le territoire national, de 365 espaces sous tutelle des autorités, totalisant 288.479 hectares, et a expliqué que la majorité d'entre eux, constitués dans le cadre du Programme National d'Habitation, est partiellement ou complètement envahi par des personnes.

Cette situation, a-t-il dit, crée des contraintes allant des conflits fonciers, qui provoquent même des morts, aux difficultés de la part de l'État dans la mise en oeuvre des projets socio-économiques.

Il a mentionné que, malgré les panneaux indiquant la « Réserve foncière », dans certaines localités, il y a des citoyens qui se disent propriétaires de terrains et les vendent à ceux qui sont moins attentifs, une pratique négative qui n'aide pas à la gestion des espaces.

Selon Conceição Cristóvão, des mesures ont été prises concernant la responsabilité pénale des envahisseurs.

Il a souligné la création, au niveau de la province de Luanda, d'un poste de commandement avancé pour lutter contre l'occupation illégale des terres, qui travaille à réprimer cette pratique, ainsi qu'à traduire en justice ceux qui insistent sur ces actions.

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Sans toutefois fournir des données sur les envahisseurs, sur leur nombre et sur les lieux où l'incidence est la plus élevée, le directeur de l'IGCA a souligné que la réservation d'espaces vise à réaliser des projets de logement et d'autres infrastructures à caractère social et productif.

Interrogé sur le traitement des éventuels cas dans lesquels des familles ou des paysans, de manière singulière, seraient détenteurs de terres dans l'intérêt de l'État, le gestionnaire a expliqué que, dans ces cas, l'expropriation est réalisée pour utilité publique, avec une juste indemnisation en fonction des aménagements existants sur le terrain.

D'autre part, Conceição Cristóvão a fait une « petite » incursion dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire et de l'urbanisme, informant que plus de 29 000 bâtiments, y compris rustiques et urbains, sont actuellement enregistrés dans le système national, totalisant une superficie de 818 920 hectares.

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