En séjour de travail à Brazzaville, la délégation du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale (Répar), conduite par son coordonnateur, Jean-Jacques Zam, a été reçue le 6 juin par les présidents du Sénat, Pierre Ngolo, et de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba.
Les entretiens avec les présidents des deux chambres du Parlement ont porté sur la participation du Répar Afrique centrale à la conférence sur l'afforestation et le reboisement, prévue du 2 au 5 juillet prochain à Brazzaville, ainsi que de la redynamisation de la section nationale du Congo. S'agissant de la conférence sur l'afforestation, ils ont évoqué des sujets qui pourraient être abordés lors de cette conférence et les préoccupations spécifiques des parlementaires y relatives.
« Nous avons dégagé une large convergence de vues sur les modalités d'organisation technique de cette conférence ; nous sommes heureux de savoir que les parlementaires auront une tribune pour pouvoir présenter leur déclaration. Il y a donc une large convergence de vues avec la ministre de l'Economie forestière, avec le président du Sénat et avec le président de l'Assemblée nationale », a déclaré Jean-Jacques Zam à la presse.
Selon lui, le Congo est aujourd'hui une référence sur les plans africain et mondial. « Nous espérons que les pays qui vont venir à cette conférence auront de la matière pour pouvoir aller mettre en oeuvre des programmes similaires. Les préparatifs vont bon train, nous avons eu le loisir, il y a deux jours, d'échanger avec la ministre de l'Economie forestière à Kinshasa, nous avons commencé un échange sur le plan technique, sur la préparation d'un certain nombre de documents. De notre point de vue, la conférence se prépare sereinement et nous sommes prêts à venir apporter notre petite contribution à ce grand événement de carrure mondiale », a poursuivi le coordonnateur du Répar Afrique centrale.
Le second sujet évoqué au cours de ces audiences a été la redynamisation de la section nationale du Répar-Congo. D'après Jean-Jacques Zam, le Congo est l'un des membres fondateurs de ce réseau à travers l'ancien sénateur Clobert Ibinda qui a siégé longtemps au Sénat. Il est conscient que si le Répar est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est grâce notamment à la contribution des filles et fils du Congo. « Nous sommes venus pour redynamiser la section nationale dans le cadre des législatives qui viennent de se dérouler dans le pays.
Nous pensons qu'une section nationale du Répar Congo forte devrait accompagner l'action du chef de l'Etat et du gouvernement et, surtout, veiller sur les intérêts de la population. Nous savons tous aujourd'hui les problèmes environnementaux sont importants, il faut qu'on tienne compte de ces enjeux pour que des actions soient progressivement menées et que l'impulsion des parlementaires se fasse à travers les politiques publiques qui sont menées dans ce pays », a-t-il conclu, saluant l'action du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, qu'il qualifie de champion des questions environnementales.