Après mainte saisine depuis le coup de libération, voici aujourd'hui sept mois, sans suite quand on sait que le principe majeur du CTRI est simple : si tu as reçu l'argent tu termines les travaux ou tu vas en prison. Que se passe t-il à Ebel-Abanga ?
En rappel des faits :
L'état gabonais a initié les travaux d'adduction en eau potable dans le grand Ebel -Abanga et les villages voisins : les travaux terminés les compteurs achetés A la grande surprise des populations, aucune goûte d'eau n'a coulé des installations, encore moins les compteurs achetés par ces populations qui n'ont aucun revenu fixe
Réunis en comité citoyen de Bifoun Abanga dont les objectifs sont ceux justement de défendre les intérêts des ses villages , ils ont ainsi saisi à deux (2) reprises, la première autorité de notre pays en la personne de son Excellence Monsieur le président de la République, président de la transition, chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema , le ministre en charge de L'Énergie, le Directeur Général de la Société du patrimoine, le Directeur général de L'ARSEE et la SEEG, aucune suite n'a été donnée. C'est à croire que nous sommes dans un secret d'État.
Amour Bekale Nze et toute l'équipe ne savent plus vers qui se tourner. Pendant ce temps, la population du grand Ebel Abanga continue à se gaver d'une eau impropre à la consommation dont certaines maladies deviennent suspectes.
Les populations ne savent plus à quel saint se vouer et s'interrogent. Y'aurait-il les uns et les autres pour le CTRI. Pourquoi le CTRI fait-il la sourde d'oreille sur la situation d'Ebel ? Depuis plus de 15 ans, les populations du grand Ebel vivent sans central médical, sans eaux encore moins une école publique. Qu'est ce que ce grand village a fait pour mériter un tel abandon ?
Mon espoir reste le même et je crois que le CTRI entendra nos cris