Louga — Le département de Linguère étrenne deux infrastructures majeures, avec l'inauguration d'une bergerie à Boulal et d'une laiterie à Dealy, financées par le Fonds Lives and Livelihoods (LLF) en partenariat avec le Projet de développement durable des exploitations pastorales du Sahel (PDEPS) et le ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Élevage.
La cérémonie d'inauguration, jeudi, de la bergerie de Boulal a débuté par le dévoilement d'une plaque, suivi d'une visite guidée des installations.
Une délégation du LLF, accompagnée des autorités administratives et politiques locales, a ensuite échangé avec les journalistes présents.
Le maire de Boulal, Aboubacry Sow, a invité les habitants de sa commune à "s'approprier cette nouvelle infrastructure, fruit d'un partenariat entre le Sénégal et le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), d'un coût total de 17 milliards 862 mille CFA".
"La bergerie, composée de vingt boxes, peut accueillir jusqu'à quatre mille moutons et comprend également un hangar et un magasin de stockage d'aliments pour le bétail", a-t-il souligné.
Zahira Mar Zouki, responsable des relations pour le Moyen-Orient au LLF, a mis en avant "l'importance des investissements dans le secteur de l'élevage".
"La bergerie communale de Boulal va permettre d'aménager 130 unités pastorales, d'améliorer les ressources fourragères, l'accès aux intrants alimentaires, d'optimiser la chaîne de valeur des petits ruminants, et de créer des emplois pour les jeunes et les femmes," a-t-il fait remarquer.
Après Boulal, la délégation s'est rendue à Dealy, une commune située sur l'axe Dahra-Touba, pour inaugurer une laiterie, un outil crucial pour la valorisation de la production laitière.
"La laiterie de Dealy a coûté 13 millions 789 mille CFA", déclaré le coordonnateur national du projet de développement durable des exploitations pastorales du Sahel (PDEPS), Gérard Bèye
Il a souligné que "la laiterie de Dealy est une usine de transformation industrielle du lait qui produit et commercialise divers produits laitiers à partir du lait de nos vaches locales, bien que la quantité reste encore insuffisante".
"Pour inverser cette tendance, nous devons créer notre propre race locale par le biais de l'amélioration génétique et de l'insémination artificielle, soutenues par une politique d'amélioration de la production laitière et d'entrepreneuriat fourrager," a-t-il suggéré.