La société civile du groupement Baswagha-Madiwe a plaidé, jeudi 6 juin, pour le renforcement de l'effectif militaire dans cette entité sous menace des rebelles ADF.
Son président, Justin Kavalami son a lancé cet appel après que ces rebelles ont tué 16 civils dans une attaque mardi dernier au village Masau, situé à une soixantaine de kilomètres à l'Ouest de Beni (Nord-Kivu).
Il a fait savoir que le sous-effectif des FARDC dans cette zone favorise l'ennemi, qui y mène des opérations sans être inquiété.
« Ce que nous demandons, c'est de renforcer l'effectif militaire dans certains villages du groupement Baswagha-Madiwe. Ce mercredi (NDLR : 5 juin 2024) il y a eu panique à Cantine c'est parce que l'ennemi est venu jusqu'au niveau de la localité de Kabweke. Et quand la population voyait qu'à Cantine il n'y a pas un seul élément FARDC, il n'y a pas un dispositif militaire suffisant, c'est ce qui a poussé la population de Cantine, de Centrale et même de Mabalako de commencer à fuir », ajoute M. Kavalami.
Cependant, il a indiqué qu'il y a déjà une ceinture militaire venue en renfort de Beni, et espère qu'elle va aider à apaiser la situation déjà tendue dans ce village et organiser des opérations de contre-attaque en cas d'incursion ADF.