Le centre de Ngoudiane de l'université Alioune Diop de Bambey abrite du 6 au 8 juin la 4ème édition des Masteriales du master interuniversitaire d'énergies renouvelables 2024. Il s'agit de former ces étudiants pendant trois sur des compétences professionnelles et entrepreneuriales.
Le thème général de la 4ème édition des masteriales d'énergies renouvelables est l'intelligence artificielle dans le développement des énergies renouvelables en Afrique : cas du Sénégal Le Pr Omar Sène, le vice-recteur de l'Université Alioune Diop en charge de la recherche, de l'innovation, des relations extérieures et du partenariat explique : « cette activité est organisée tous les deux ans avec nos universités partenaires que sont l'université Assane Seck de Ziguinchor, l'université Gaston Berger de Saint-Louis et l'école polytechnique. Elle regroupe l'ensemble des masteriales du master inter universitaire en énergies renouvelables pour toute activité de formation, d'étalage de compétences en termes d'énergies renouvelables. Cette activité est importante sur deux points. D'abord, sur les thématiques qui sont abordées et que sont les énergies renouvelables. Le Sénégal est à la croisée des chemins avec la découverte du pétrole et du gaz qui sont des énergies fossiles. Il faut penser aux générations futures. Il faut que le Sénégal pense aux énergies renouvelables. Et l'université est le lieu où il faut penser sur le long terme et le moyen terme. Le master que nous organisons aujourd'hui est dans ce sillage. L'autre chose, c'est que les universités sont tournées aujourd'hui dans l'entrepreneuriat. L'étudiant inséré, c'est bien pour pour le pays mais un étudiant entrepreneur va créer des emplois, porter une entreprise. Ces masteriales vont permettre à ces étudiants d'étaler leurs compétences mais aussi d'inter agir avec le monde professionnel ».
Le Pr Diouma Kobor, le secrétaire exécutif de l'Agence nationale des énergies renouvelables rappelle que sa présence s'explique pour deux raisons. « Nous faisons partie des professeurs qui ont mis en place ce master, il y a 12 ans mais aussi en ma qualité de responsable de l'Aner, nous ne pouvons pas ne pas répondre à cet appel. L'une des missions de l'Aner, c'est apporter le soutien au développement des énergies renouvelables mais aussi apporter son soutien dans la recherche et l'innovation dans le domaine des énergies renouvelables ». Abordant le thème, il soulignera qu'il y a un lien entre plusieurs disciplines : la physique par les énergies renouvelables, l'informatique avec l'intelligence artificielle et avec les informaticiens et la communication. »Tout cela facilite l'innovation. Il s'agit de maintenir, de contrôler dans le domaine des énergies renouvelables avec son téléphone ou son smartphone ». Le secrétaire exécutif a rappelé par ailleurs que les missions de l'Aner dont très vastes.
« Tout ce qui est du domaine des énergies renouvelables, à savoir le solaire, la biomasse, la marée motrice mais aussi léotique sont des domaines où l'Aner doit intervenir afin de faciliter l'accès à l'énergie aux structures mais surtout aux entreprises. C'est dans sens-là que nous avons beaucoup de programmes que nous allons essayer de déployer à travers le pays. Le programme qu'on voit, ce sont les lampadaires solaires. Nous sommes à la phase 2. Il y avait la phase 1 qui consistait à mettre en place 50000 lampadaires. Il y a la 3ème phase avec plus de 165 000 lampadaires : notre objectif est de faire en sorte que la luminosité des rues soit faite par les énergies renouvelables, notamment avec le solaire photovoltaïque ».