Talatona — La ministre d'État aux Affaires sociales, Dalva Ringote, a défendu vendredi à Luanda la nécessité d'un plus grand engagement des États membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) dans la mise en oeuvre des politiques d'égalité des sexes et de promotion de la femme.
Dalva Ringote a fait cette déclaration à l'ouverture de la réunion des ministres de la SADC chargés des questions de genre et de la promotion de la femme, qui aborde, entre autres, les progrès dans la mise en oeuvre des programmes de genre et l'autonomisation économique des femmes.
La responsable a mis au défi chaque pays de la communauté de renouveler ses actions juridiques, institutionnelles, économiques et sociales, en tenant compte des objectifs de développement durable 2030 des Nations unies.
Selon elle, en raison des changements sociaux, chacun est appelé à réfléchir et à œuvrer pour changer la situation préoccupante à laquelle les femmes sont confrontées dans la région, face aux violences morales, physiques, psychologiques, émotionnelles, économiques et sexuelles, ainsi qu'à la traite des êtres humains, en mettant l'accent sur les filles et les enfants.
Cette réalité, a-t-elle dit, continue d'affecter le développement des sociétés africaines, en particulier dans la région, ce qui rend le rôle de chaque État, des institutions publiques et privées, des familles et des partenaires internationaux fondamental dans la défense de la sécurité, des garanties juridiques et du bien-être social.
Dans ce contexte, la ministre d'État a souligné l'approbation du "Kit de ressources révisé de la SADC pour l'intégration du genre" en République démocratique du Congo en 2023, visant à soutenir les actions et à renforcer les capacités des États membres en termes d'intégration efficace du genre, de politiques et de programmes régionaux et nationaux.