À quelques jours de l'aide en kebir, les étals des bouchers semblent vides au grand marché de Labé. Est ce une façon de spéculer à l'annonce de la fête ?
Pas du tout répond le président de la coopérative des bouchers de Labé, Boubacar Kanté.
"Nous traversons une période difficile, les boeufs sont rares et nous nous en sortons à peine. Nos lieux d'approvisionnement habituels sont vides, avant on pouvait acheter une trentaine de boeufs d'abattage et 4 bêtes nous coûtent le prix d'une trentaine de nos jours en transport et si vous en acquerrez le poids laissé à désirer..."
L'une des conséquences de ce fait, c'est la drastique diminution du nombre de bêtes abattues par jour qui oscillant entre 10 et 17 contre 7 au maximum de nos jours.
Il n'y a pas le dessein de spéculer poursuit le responsable des bouchers car pour autant il faudrait des moyens considérables qui permettent de faire face aux contraintes.