Kédougou — Le directeur régional de la santé de Kédougou, docteur Ababacar Mbaye, a annoncé, vendredi, que des médicaments antipaludiques seront administrés cette année à 56.000 enfants de cette région du sud-est du pays, dans le cadre de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS).
"En 2024, nous avons une cible qui a beaucoup évolué. Nous devons administrer des médicaments contre le paludisme à quelque 56 mille enfants, dans toute la région de Kédougou, avec une tranche d'âge de 3 à 14 ans durant toute la campagne", a-t-il déclaré.
Il s'exprimait à l'occasion de la cérémonie officielle de lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), dans la région de Kédougou, où cette campagne a porté à cinq le nombre de ses passages.
"Au lieu de quatre passages, nous avons cinq depuis l'année dernière, parce que tout simplement la période de transmission est beaucoup plus précoce à Kédougou, à cause de l'hivernage précoce", a-t-il expliqué.
Selon docteur Mbaye, "la direction de la santé a formé d'abord le personnel médical, les équipes cadres de la région, des districts, les prestataires et les personnels communautaires".
"Le personnel a été formé très tôt pour administrer directement les médicaments à ces enfants. Nous avons mis en place tout le matériel et la logistique au niveau des districts sanitaires, et le financement est acquis avec l'USAID Owod", a-t-il expliqué.
Il dit avoir "sensibilisé les populations sur l'importance de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier".
Selon le directeur régional de la santé de Kédougou déclare, "les populations doivent collaborer" avec les équipes sur le terrain en leur réservant "un bon accueil", afin qu'elles puissent "accéder" aux enfants.
Il prône "une bonne participation des populations" en vue d'un "bon changement de comportement avec l'utilisation des moustiquaires Milda [moustiquaire imprégnée à longue durée d'action]".
Il a invité les collectivités territoriales et les entreprises minières à appuyer le secteur de la santé en financement, insistant pour que la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier puisse davantage bénéficier soutien.
Il s'agit, selon lui, de permettre à la direction de la santé d'augmenter ses équipes sanitaires.