Les produits alimentaires sont de plus en plus rares dans la cité de Kwamouth, chef-lieu du territoire qui porte le même nom. Le manioc, le maïs, les arachides, les poissons, l'huile de palme sont presqu'invisibles. Cette rareté est liée au fait que la population locale qui ne vit que des activités agricoles et de la pêche, n'accède plus à la forêt, craignant la violence perpétrée par la milice Mobondo.
Martin Futa, président de la société civile de Kwamouth qui alerte ce vendredi 7 juin déplore la lenteur dans la mise en application de l'accord de paix récemment initié par le Gouvernement.
« Il y a vraiment une rareté des produits agricoles ici [ à Ndlr : Kwamouth]. Les gens mangent très difficilement à Kwamouth. C'est parce que la population n'accède pas aux champs. Même dans les campements, les gens ne vont plus dans la forêt. Ils sont maintenant installés ici à Kwamouth. Tout cela c'est parce que la situation sécuritaire demeure toujours la même depuis que le Président avait initié la rencontre entre les deux parties, jusque-là le processus est en cours », a expliqué Martin Futa.
Il plaide pour une intervention rapide des forces de sécurité pour imposer la tranquillité à Kwamouth.