Bientôt aura lieu à Yamoussoukro, la formation de 100 femmes de la commune d'Abobo au Cajou Foodtech de Yamoussoukro, comme convenu avec la mairie.
Mais avant, ce sont finalement 470 femmes - contre 300 femmes initialement prévues qui ont pris part aux différents ateliers de démonstration culinaire et aux sessions de formation sur les produits dérivés de l'anacarde. Les auditrices ont reçu leurs diplômes de formation le 8 juin 2024, de façon symbolique, à l'Agora de la commune éponyme, en marge des activités de la 3e édition de la « Fête des mères en cajou ».
À l'occasion, le maire d'Abobo, Kandia Kamissoko Camara, a félicité les auditrices pour l'engouement que les sessions de formation ont suscité chez elles. Mais également l'assiduité et l'exactitude dont elles ont fait preuve durant les quatre jours qu'ont duré les activités de l'édition 2024 de la « Fête des mères en cajou »
Kandia Camara, par ailleurs présidente du Senat ivoirien, n'a pas manqué d'inciter ses administrés à la consommation des produits dérivés de l'anacarde, en insistant sur ses vertus en matière de santé. Elle a également invité à saisir les opportunités d'affaires qu'offre cette spéculation dont la Côte d'Ivoire est premier producteur, 2e exportateur et 3e transformateur dans le monde.
Pour sa part, le directeur général du Conseil du Coton et de l'Anacarde, Dr Adama Coulibaly, il a salué l'engagement du maire d'Abobo, Kandia Camara, en faveur de l'autonomie de ses administrées, notamment à travers la filière anacarde.« Vous avez ouvert les portes de l'autonomisation pour nos mamans, nos piliers, en leur offrant une opportunité unique de se former et de prospérer dans la transformation des produits dérivés du cajou. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'un partenariat entre notre institution et la commune d'Abobo », a dit le patron du régulateur du coton et de l'anacarde. A noter que le taux transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2026 à 21% en 2023.