La Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) a organisé, un sit-in devant le siège des Nations unies à Ouagadougou, le vendredi 7 juin 2024 pour exprimer son mécontentement des déclarations de l'ONU sur de supposées exactions contre des civils par des FDS et VDP.
Des membres de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) étaient devant la représentation des Nations unies à Ouagadougou, le vendredi 7 juin 2024. A l'appel de la CNAVC, ces derniers ont investi ce lieu pour dire haut et fort leur mécontentement par rapport à la déclaration de l'ONU sur des « supposées » exactions commises sur des civils par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Tout en manifestant leur mécontentement, dans leurs mains, l'on pouvait lire sur des pancartes : « ONU, faites la lumière sur les massacres des enfants, des femmes et des hôpitaux bombardés en Palestine », « Qu'est-ce que l'ONU a apporté comme contribution depuis le début des attaques terroristes ? », « ONU dégage, ici, c'est le Burkina Faso », « L'ONU peut aller faire ses enquêtes en Israël, en Irak, en Palestine et en Ukraine », etc. Avant de transmettre leur déclaration à un représentant des Nations unies, le porte-parole des manifestants, le secrétaire général de la CNAVC, Ghislain Dabiré a fait savoir : « durant cette longue traversée du désert, le peuple burkinabè a attendu anxieusement la main secourable de cette grande organisation de défense des droits des peuples qu'est l'ONU, mais l'attente fut vaine ».
Alors « révolté » contre les accusations de Volker Turk, haut-commissaire des droits de l'Homme sur ces « supposés » massacres, M. Dabiré, a affirmé que ces accusations sont perçues comme une attaque injustifiée et biaisée contre les efforts des forces de sécurité burkinabè dans leur lutte contre le terrorisme. A travers son SG, la CNAVC a estimé que ces allégations « gravissimes » sont non seulement injustes, mais aussi profondément blessantes pour ceux qui risquent leur vie quotidiennement pour protéger les populations.
« Monsieur le haut-commissaire, notre armée est composée de soldats consciencieux qui ont démontré leur professionnalisme dans plusieurs missions onusiennes à travers le monde. Comment ose-t-on les accuser de massacrer leurs propres frères et soeurs qu'ils sont en train de protéger comme la prunelle de leurs yeux ? », a demandé, Ghislain Dabiré. Fort de ce constat, il a exigé que ces accusations soient « publiquement retirées » afin de rétablir l'honneur des soldats et de la Nation.