De la pose de la gerbe de fleurs à la Place de la République (ex-rond-point Lumumba), à la causerie-débat, en passant par la marche pour la paix et la cérémonie de lavement des mains, la capitale économique a vibré au rythme des festivités marquant la 33e Journée de la concorde nationale.

Après quelques années d'hibernation, la célébration tournante de la fête du 10 juin marquant la fin de la Conférence nationale souveraine de 1991 ponctuée par le lavement de mains, la tradition vient d'être relancée cette année. Placée sur le thème « Ensemble, vulgarisons la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo pour contribuer à la marche vers le développement », l'édition 2024 a donné lieu à plusieurs activités.

Le commissaire général du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga, a déposé une gerbe de fleurs à la Place de la République, dans le premier arrondissement de Pointe-Noire, Lumumba, en présence des autorités municipales, des commissaires et autres acteurs de la vie nationale.

S'en est suivie la marche pour la paix, partie du siège de la préfecture de Pointe-Noire jusqu'à la Maison de la République, le tout sur le rythme de la fanfare de l'Eglise Kimbanguiste. La cérémonie de lavement des mains s'est, quant à elle, déroulée à la Maison de la République en présence du préfet de Pointe-Noire, Honoré Paka. Une occasion pour Marius Mouambenga de réitérer aux uns et autres son message livré à l'occasion de cette journée, appelant à briser les barrières.

S'agissant de la causerie-débat, elle a réuni les participants autour de deux thèmes, notamment « Consolidons la démocratie dans la paix et la concorde nationale » et « Par nos écrits, nos paroles, nos actes et nos comportements, renforçons la paix et la réconciliation nationale ».