Dans l'est de la République démocratique du Congo, selon la société civile, le bilan ne cesse de s'alourdir après une série d'attaques près de l'agglomération de Mangina, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Les attaques ont été menées et revendiquées par les Forces démocratiques alliées (ADF) affiliés au groupe État islamique. Il y aurait au moins 41 morts, selon le gouvernement, qui promet de prendre toutes les mesures pour lutter contre cette menace.
« Le premier message, c'est d'abord de condamner ces actes barbares qui ont encore de nouveau touché des civils innocents, mais aussi de dire toute la compassion du gouvernement, membre de familles qui sont éprouvées, est très rapidement, le gouverneur de province avait délégué une mission spéciale qui est partie sur les lieux pour faire l'évaluation de tous les dégâts. Et sûrement que dans les prochaines heures, il y aura une autre délégation qui descendra sur place pour faire le point. Ici, je voudrais rappeler l'engagement du gouvernement à combattre ce mouvement terroriste, c'est l'essence d'ailleurs des opérations conjointes que nous menons avec l'armée ougandaise. Et vous savez que beaucoup des sites des camps d'entraînement des ADF ont été démantelés grâce à ces actions portées par nos forces armées », a déclaré Patrick Muyaya, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
Ici, nous tenons à rassurer toutes nos populations, que ce soit celle des Beni ou d'autres parties du territoire, que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour juguler cette question qui sera l'une des priorités du gouvernement qui sera investi demain.