Une formalité. Soixante-quatre députés sur les cent cinquante-et-un que compte l'Assemblée nationale, actuellement, ont adopté le projet de Loi de finances rectificative, hier. Une adoption à l'unanimité des élus présents et sans aucun amendement.

Le scénario est devenu banal à l'institution de Tsimbazaza. Une nouvelle fois, le texte budgétaire est passé comme une lettre à la poste. Il n'y a pas eu de débat. Les députés ont bouclé l'affaire en à peine une heure et demie. Le temps pour le rapporteur de la commission finances et budget de lire le rapport des travaux de commission. Après quoi, l'adoption du volumineux Projet de loi de finances rectificative a été actée.

Les députés présents durant la séance plénière à la Chambre basse, hier, ont préféré s'en tenir à la ligne adoptée durant les travaux de commission. Des séances de deux jours, vendredi et samedi, pour décortiquer le texte budgétaire et ses tomes. Après que l'Assemblée nationale a adoubé le Projet de loi de finances rectificative, il appartient maintenant au Sénat de le prendre en main.