La vice-présidente du bureau de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga, Liliana Nkomba, a salué, mardi 10 juin, le transfert des jeunes délinquants de Lubumbashi vers le centre de formation professionnelle de Kanyama Kasese dans la province de Haut-Lomami.
Cependant, Liliana Nkomba, rappelle que certains de ces délinquants sont auteurs de plusieurs forfaits commis sur la population, notamment le viol des filles membres de leurs gangs, mais aussi d'autres femmes qui croisent leurs chemins à des heures tardives.
Elle demande que justice soit faite et que les délinquants mis en cause dans des affaires de viol soient déférés devant la justice, même s'ils ont déjà été transférés dans ce centre formation.
La vice-présidente de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga indique que le bureau de la gouvernance sécuritaire et paix a enregistré au cours de cette année, 64 cas de viol dont 36 concernent les filles en situation difficile, membres des gangs, mais aussi 19 cas de viol collectifs sur des femmes mariées.
Elle fustige aussi le fait que certains parents viennent demander que leurs enfants délinquants ne soient pas transférés à Kanyama Kasese et soient relâchés. Pourtant, ces parents ont une part de responsabilité dans les délits commis par leurs enfants notamment à Lubumbashi, estime Liliana NKomba.
« S'il s'avère que les parents avaient abandonné sciemment leurs enfants, il faut quand même que ces parents-là soient punis parce que c'est l'abandon des enfants qui est punissable », a fait savoir cette autorité de la province.
Toutes les nuits, ces jeunes membres des gangs dérangent les passants au coin des avenues. Ils fument du chanvre et tant d'autres stupéfiants. Ils ont de comportement anti social et très dégradant. Ils tabassent les gens et opèrent aussi avec des machettes, a déploré la vice-présidente de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga.