Secrétaire général au ministère de la Santé, Dr Yuma Ramazani lancé, mardi 11 juin, une mise en garde contre la fraude et la soustraction des intrants nutritionnel ainsi que des médicaments remis dans le cadre du projet multisectoriel de nutrition et santé (PMNS).
Il a brandi cet avertissement lors la revue à mi-parcours de ce programme de trois années (2021-2024).
L'Unité de gestion des programmes de développement du système de santé (UGPDSS) a organisé cette rencontre pour approfondir la collaboration entre les différents acteurs de mise en oeuvre que les ministères techniques, les partenaires au développement et les ONG techniques.
Selon Dr. Yuma Ramazani, cet échange a été un moment important de redevabilité où chaque partie prenante devrait rendre compte de ce qu'elle a fait sur le terrain.
« S'il y a des questions de gouvernance en rapport avec la fraude, la soustraction des intrants nutritionnel, des médicaments sur terrain nous serons sans pitié et nous serons amené d'arrêter ce projet dans cette province-là. Voila pourquoi nous insistons qu'il y ait l'implication des gouverneurs, des médecins inspecteurs et les chefs de Division provinciale pour que ce projet soit mené à bon port avec des résultats attendus », a-t-il lancé.
Pour sa part, le représentant Santé de la Banque mondiale, Dr Michel Muvudi, les besoins sont encore énormes :
« C'est un programme de renforcement du système de santé en lien avec la couverture sante universelle. Pour nous, il ne suffisait seulement de lever la barrière financière pour que les femmes accouchent correctement mais il plutôt s'assurer qu'on a une qualité suffisante pour que cette réduction des barrières financières puisse impacter la mortalité maternelle et infantile ».
Le projet multisectoriel de nutrition et de santé (PMNS) est mis en oeuvre dans plusieurs provinces de la RDC, à savoir : le Sud-Kivu, le Kasaï, le Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, le Kwilu, le Tanganyika, la Mongala, le Nord-Kivu, le Kwango, la Tshuapa, le Mai-Ndombe, la Haut Lomami et le Sud Ubangi.