Saint-Louis — La Banque de sang de Saint-Louis peine souvent à satisfaire la demande croissante des structures sanitaires de la région et des besoins des nombreuses victimes d'accidents de la route, a-t-on appris mardi du Dr Bambo Diakhaby, son responsable.
M. Diakhaby, par ailleurs biologiste et enseignant chercheur à l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR 2 S) de l'université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, s'exprimait, lors d'une cérémonie commémorant, la Journée mondiale des donneurs de sang organisée par anticipation à cause de la fête de Tabaski.
L'évènement était organisé par l'UFR 2 S de l'Université Gaston Berger (UGB) et l'Association nationale des donneurs bénévoles de sang (ANDOBES) de Saint-Louis. La Journée mondiale des donneurs est célébrée dans le monde, le 14 juin.
Il a indiqué qu'en 2023, plus de 3000 poches ont été collectées et distribuées tandis que pour cette année 2024, à mi-parcours, "la tendance est bonne".
"Pour cette journée, nous organisons un don sang et si on parvient à obtenir 100 poches, c'est bon", a-t-il salué, appelant à mener des actions de sensibilisation en faveur du don de sang.
Le Professeur Dominique Doupa, directeur adjoint de l'UFR 2 S, a salué cette "action de haute portée". "Le sang ne peut pas être remplacé, les femmes qui accouchent en ont besoin, sans compter le nombre croissant des victimes d'accidents de la route", a-t-il souligné, avant d'admettre que "la demande est très élevée", dans les structures sanitaires.
M. Doupa a remercié le personnel de l'UGB, les enseignants et professeurs ainsi que l'ANDOBES de Saint-Louis pour avoir contribué au succès de cette activité qui vise à collecter des poches de sang pour la Banque de sang de Saint-Louis.