Sénégal: Entrepreneuriat - Un projet veut accompagner 66 mille femmes et jeunes (responsable)

Tambacounda — Soixante-six mille femmes et jeunes vont bénéficier d'un accompagnement à l'entrepreneuriat dans les régions de Tambacounda (est), Sédhiou et Kolda (sud), et les départements de Rufisque et Guédiawaye (ouest), dans le cadre d'un projet d'appui à l'autonomisation économique et sociale (PAFEJ), a appris l'APS, mardi, du directeur dudit projet, Dominique Owekisa.

"Nous voulons accompagner 66 mille femmes et jeunes dans trois régions, et les départements de Rufisque et Guédiawaye, dont 58 mille femmes sont dans des groupements, six mille jeunes et deux mille femmes entrepreneuses", a-t-il dit.

Dominique Owekisa a précisé que pour les femmes entrepreneuses, il s'agit d'accompagnements spécifiques et spécialisés dans les domaines de l'analyse financière, la comptabilité, les ressources humaines, tandis que pour les jeunes, c'est un accompagnement pour la création de leurs entreprises.

Le projet appui à l'autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes au Sénégal (PAFEJ) est mis en oeuvre par "Développement international Desjardins", qui a signé un accord de contribution avec Affaires mondiales Canada (AMC) en septembre 2022.

Dans le cadre du déploiement du projet, au niveau national, un protocole d'entente entre AMC et le ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), a été signé en janvier 2023. La durée d'exécution du projet est prévue pour 6 ans (2022-2028).

"La particularité des régions cibles c'est que ce sont des zones qui ont des difficultés à se développer, où les institutions financières partenaires du projet n'ont pas une présence remarquable", a expliqué M. Owekisa.

Selon lui, le projet intervient dans des régions où le taux de pauvreté est élevé, mais aussi marquées par une faible couverture des institutions financières.

"Nous prenons ceux qui ont déjà bénéficié d'autres projets d'AMC pour aller vers les institutions financières, connaître leurs besoins et développer avec eux de nouveaux produits, les services financiers qui accompagnent ces membres", a affirmé le directeur du projet.

Il a ajouté que "pouvoir travailler avec les institutions financières et apporter des solutions comme le transfert de monnaies digitales, l'utilisation des canaux digitaux, les demandes d'informations auprès des institutions financières est essentielle".

"Nous apprécions positivement ce projet, surtout sur le volet éducation financière dont les femmes ont grandement besoin aujourd'hui", a pour sa part soutenu la présidente du comité consultatif régional des femmes de Tambacounda, Haby Coulibaly.

La bénéficiaire du projet a reconnu l'importance de la formation sur l'éducation financière. "Quand on reçoit des financements, sans l'éducation financière, tu pars tout droit à l'échec, d'où son importance", a-t-elle-dit.

Elle a poursuivi que "le projet forme également sur d'autres modules comme les droits des femmes, la question genre, tout aussi importants et qui serviront les femmes".

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.