"Jouer", une activité négligeable ? Détrompons-nous. Le jeu, indiqué comme un droit fondamental dans la Convention relative aux droits de l'enfant, est un élément essentiel dans le développement et de l'épanouissement de l'être humain et ce, dès l'enfance.
Hier, 11 juin 2024, la célébration de la toute première Journée internationale du jeu, était une occasion de le souligner. En effet, le jeu permet "d'acquérir des compétences psychosociales essentielles et transférables sur les plans physique, social, cognitif, émotionnel et en matière de communication à tout âge", indiquent les Nations Unies. Ainsi, ne pas donner une place suffisante aux jeux constitue une entrave au développement et au bien-être de l'enfant. L'approche de l'apprentissage par le jeu n'a-t-elle pas déjà fait ses preuves dans le domaine de l'éducation, en sollicitant les composants essentiels des fonctions cognitives ?
Au-delà des bienfaits les plus connus du jeu sur le plan individuel, il a également été établi que le jeu a des impacts sur les plans social et relationnel. Facilitant l'inclusion sociale, le jeu contribue également "à la prévention des conflits et à la consolidation de la paix". Aussi, mérite-t-il toute l'attention des décideurs, des professionnels de l'enfance et de l'éducation, voire au-delà.