Le niveau de mariage précoce demeure très important, notamment dans la région des Savanes (nord), indique une étude menée par le réseau 'Women in Law and Development in Africa' (WILDAF) et ses partenaires.
Dans certains cantons, le taux dépasse ... 94%.
Certaines unions sont décidées par les communauté elles-mêmes.
Dans les cantons de Tchanaga et Takpamba, où face aux conséquences dues à la perte des récoltes suite aux aléas climatiques, la communauté trouve une alternative à organiser le mariage d'enfants (échange) afin de permettre à l'époux de la future mariée de verser la dot en nature (des boeufs) qui viennent compenser les pertes sur les récoltes, peut-on lire dans le document.
Les mariages précoces constituent un problème majeur en Afrique de l'Ouest, affectant des millions de filles chaque année.
Cette pratique, profondément enracinée dans les traditions culturelles et sociales, a des conséquences dévastatrices sur la santé, l'éducation et les droits des filles. Malgré les efforts déployés par les gouvernements et les organisations non gouvernementales, le phénomène persiste, nécessitant des actions concertées pour y mettre fin.
Au Niger, le taux de mariage précoce est de 76% des filles mariées avant l'âge de 18 ans, il est de 52% au Mali et de 51% au Burkina.
Au Togo, la moyenne es de 40% en zone rurale.