Andry Rajoelina à Genève. Le président de la République et son épouse ont débarqué hier en début d'après-midi à l'aéroport de Genève.
Pays en développement. « Réflexion sur le monde d'aujourd'hui et de demain ». C'est le thème retenu pour la cérémonie d'ouverture du 60ème anniversaire de la CNUCED rebaptisée « ONU commerce et développement ».
Le président Andry Rajoelina fera une intervention lors de la session des chefs d'Etat et de gouvernement prévue ce jour. L'occasion sans doute pour le locataire d'Iavoloha de faire entendre la voix des pays en développement pour un développement inclusif et durable à travers un commerce juste et équitable.
Équilibre économique. À l'image de la CNUCED qui a changé de nom, le président Andry Rajoelina plaide en faveur d'un « équilibre économique » qui peut être également le nouveau nom du « nouvel ordre économique mondial » préconisé à une certaine époque par le tiers-monde.
« Notre objectif est d'apporter un changement visible et porteur de transformations », affirme la Secrétaire générale de l'ex-CNUCED, Rebeca Grynspan. Cette dernière a accueilli hier le numéro Un malgache qui a, à son agenda, une seconde intervention au cours du Dialogue des Leaders placé sur le thème « Tracer une nouvelle voie de développement dans un monde qui change ».
Lignes directrices. La troisième et dernière intervention du chef de l'Etat malgache est prévue demain lors de la rencontre de haut niveau marquée par un petit déjeuner de travail. Avec au menu, « les grands développements contemporains et leurs implications pour le développement durable ; Investissement et développement durable ». Les lignes directrices proposées par la CNUCED au cours de cette discussion modérée et interactive sont les suivantes :
« Quels défis empêchent les pays de progresser vers le développement durable, et que pourrait-on faire pour réussir à attirer et à retenir des investissements durables à long terme dans des secteurs clés ?
Quels sont les exemples réussis d'interventions en matière de politiques d'investissement pour le développement durable et comment l'impact sur la communauté d'accueil peut-il être amélioré
Que peuvent faire les grandes entreprises et les investisseurs pour améliorer l'impact des opérations des CVM sur le développement durable ? Quelles politiques encouragent et facilitent ces contributions ?
Quelles recommandations politiques devraient être prioritaires aux niveaux régional et international qui permettraient de faciliter des flux d'investissement plus durables permettant la modernisation des chaînes de valeur ? »
En somme, c'est le cas de le dire, l'accent est mis sur le développement pour qu'aucun pays ne soit laissé de côté par la mondialisation. C'est comme le président Andry Rajoelina qui veut qu'aucun District ne soit oublié par le TGV du développement à l'échelle nationale.