Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo au Gabon, a été conduit d'urgence à l'hôpital militaire d'Akanda ce mercredi à 1 heure du matin, a-t-on appris.
Selon alibreville.com qui rapporte l’information, ajoute que son état état de santé précaire, déjà affecté par des mois de détention et des conditions difficiles, s'est aggravé à la suite des va-et-vient imposés par son récent agenda judiciaire au palais de justice de Libreville.
Souffrant d'un cancer du côlon, M. Alihanga aurait perdu une trentaine de kilos au cours des quatre années passées à la prison centrale de Libreville, où il aurait subi de nombreux services selon ses avocats. Une récidive de sa maladie, caractérisée par des saignements, l'a conduit en réanimation, où les médecins travaillent à stabiliser son état.
Selon un proche, cette récidive serait attribuée aux nombreux et longs procès auxquels il a été soumis récemment, l'empêchant de suivre correctement son traitement. Malgré son état de santé dégradé, M. Alihanga a tenu à participer à ses différents procès, montrant ainsi sa volonté de ne pas fuir ses responsabilités tout en défendant son honneur face aux accusations.
L'audience de Brice Laccruche Alihanga, suspendue la semaine dernière après le départ de ses avocats en signe de protestation, devait reprendre ce mercredi. Cependant, cette perspective semble désormais moins probable, alors que l'ancien directeur de cabinet se trouve en soins intensifs, plongeant sa famille dans l'inquiétude et la retenant dans l'attente de nouvelles sur son état de santé. Depuis la chute d’Ali Bongo Ondimba plusieurs de ces proches dont son épouse et son fils sont dans les liens de la détention. Pendant que d’autres sont en exile